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21/02/2024

De la conception à la mise en service, en passant par la programmation : les défis variés de mon métier d’automaticienne

Ancienne étudiante de GEII, Mathilde Paris travaille aujourd’hui comme automaticienne à BLB Cablage (Landivisiau). Elle nous raconte son métier, son parcours à l’IUT de Brest-Morlaix et nous plonge dans le monde de l’automatisation et ses nombreuses applications dans notre vie de tous les jours.

Un métier pluriel et enrichissant

Mathilde est spécialisée dans l’automatisation des installations, ce terme « très vague est aussi très complet », selon notre ancienne étudiante, « puisqu’il englobe beaucoup de situations différentes. » Elle nous livre quelques exemples : « cela va de la programmation des systèmes pour les salles de machines dédiées à la production de froid à la conception des lignes de processus industriels en passant par la GTC – Gestion Technique Centralisée des bâtiments publics et résidentiels. » Cette dernière est très utile à notre époque où l’énergie représente un enjeu important : l’automatisation permet de réduire drastiquement la facture énergétique des organisations.

Et son quotidien d’automaticienne ?

« Chaque nouveau projet commence par une réflexion approfondie sur les besoins du client, le matériel à installer, et la manière la plus optimale pour le réaliser. » Vient ensuite le temps de la programmation, où elle crée les codes qui donneront vie à ces systèmes automatisés : « là, on passe un peu de temps au bureau pour programmer le matériel qu’on aura décidé de poser ». Pour finir, la mise en service : c’est la phase ultime qui consiste à poser le matériel, effectuer les tests et former les utilisateurs finaux.

Ce qui séduit Mathilde dans son métier, c’est la grande diversité des tâches qu’elle est amenée à accomplir : « On n’a jamais deux journées qui se ressemblent ! C’est ce qui me plait et ce qui m’a poussée à choisir ce métier ! » Cette diversité, on la retrouve dans les étapes successives de chaque projet mais également dans les secteurs très variés dans lesquels intervient l’entreprise où elle officie actuellement.

Mathilde partage son expérience avec les étudiants de GEII

Apprendre toujours !

Pas de routine pour Mathilde et une perspective toujours fraîche sur son métier, avec néanmoins quelques défis auxquels faire face :

« Se tenir au courant des dernières technologies, c’est l’un des défis constants de l’automaticien » souligne Mathilde. « Comme c’est le cas pour de nombreuses professions qui utilisent la technologie, il faut maintenir ses connaissances à jour, apprendre tout le temps et être curieux. L’apprentissage continu est essentiel, car les connaissances sont vastes, et il est impossible de tout maîtriser. Être en veille sur le secteur et rester ouvert aux innovations est une nécessité en même temps qu’un plaisir, quand on aime apprendre. »

De solides fondations pratiques et techniques et un pied dans le monde professionnel

Le parcours de formation de Mathilde a commencé avec un intérêt précoce pour l’électricité au lycée même si, au départ, elle se voyait plutôt travailler dans l’automobile. Alors qu’un conseiller d’orientation lui suggère une prépa, elle préfère s’inscrire à l’IUT Brest en Génie Électrique et Informatique Industrielle (GEII). C’est pendant son DUT qu’elle se découvre une passion pour l’automatisation.

Après son DUT, Mathilde poursuit ses études à l’école d’ingénieurs Polytech Angers ISTIA, où elle se spécialise en systèmes automatisés et génie informatique.

Pour elle, « le savoir-faire pratique acquis à l’IUT s’est avéré très précieux à l’école d’ingénieurs, davantage sans doute que la théorie, dont le manque pouvait être comblé plus facilement que les connaissances pratiques ». Elle revient sur la différence entre la prépa et l’IUT : « en GEII, les étudiants apprennent une multitude de compétences essentielles pour le monde professionnel, les maquettes utilisées pendant les études sont de grande qualité et reflètent ce que l’on trouve dans l’industrie réelle, ce qui permet aux diplômés de s’intégrer plus rapidement et efficacement dans le monde du travail ».

En plus des bons moments, une expérience de stage ultra valorisante

Si elle devait citer son meilleur souvenir pendant sa formation à l’IUT, ce serait l’environnement de travail convivial. « Les cours se déroulent dans la bonne humeur et le questionnement et l’échange sont toujours valorisés. C’est quelque chose que je n’ai pas forcément retrouvé en école d’ingénieurs, cet environnement propice au travail et cette relation de proximité avec les professeurs »

« Un autre élément déterminant de mon expérience à l’IUT Brest : mon stage de fin d’année ! »

Ce moment décisif dans le parcours académique d’un étudiant, pour Mathilde, c’est l’excellent stage qu’elle a presté chez AB Process, suivi d’un contrat en CDD dans lequel elle a eu l’opportunité de mettre en pratique son savoir-faire. L’entreprise lui a fait entièrement confiance en lui permettant de réaliser et programmer sa propre de ligne de production puis de la mettre en service … en Guadeloupe ! Jeune étudiante, Mathilde est partie seule dans les Antilles pour faire ses preuves en conditions réelles, démontrant ainsi les connaissances solides qu’elle avait acquises à l’IUT.

Des Conseils pour les futurs Automaticiens ou futurs étudiants de l’IUT ?

« Le GEII de l’IUT Brest valorise les applications pratiques et la technique, ce qui permet rapidement de comprendre si on fait le bon choix de métier. » Pour Mathilde, la pratique reste un élément incontournable essentielle pour développer une compréhension approfondie de l’automatisation.

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