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05/04/2023

Automaticien : un métier varié, valorisant et passionnant

« Les automatismes ? Ils sont partout autour de nous ! C’est ce qui fait la richesse du métier. » On ne peut qu’être impressionné par la diversité des applications sur lesquelles Maxime Lissillour a travaillé. Des bateaux aux bâtiments de la ville de Lannion en passant par l’industrie, cet ancien étudiant de GEII nous raconte son parcours.

Maxime Lissillour est aujourd’hui responsable des automatismes pour la Ville de Lannion. « Le grand public ne le sait pas forcément, mais les automatismes sont utilisés dans beaucoup de domaines différents. » Dans sa fonction actuelle, il met en place et gère les systèmes automatisés et la supervision des bâtiments de la ville. « En gros, je dois créer des programmes pour que les automates répondent aux besoins des utilisateurs. Cela permet, par exemple, d’améliorer la gestion du chauffage, du contrôle d’accès ou encore des éclairages. Par exemple, lorsqu’une salle de la collectivité est louée, le chauffage se met en route automatiquement pour qu’elle soit à la température optimale à l’heure de la réunion. Cela permet de belles économies d’énergie ! »

Le projet dont il est le plus fier ? Le développement et la mise en service complète des automates et de la supervision de la station d’épuration de la ville de Lannion. Un projet concret et utile !

Un premier contrat très varié

Auparavant, Maxime a eu la chance de travailler sur des applications variées, notamment grâce à son premier contrat à la SNEF, un intégrateur de solutions. « Ils m’ont engagé en CDI alors que j’étais encore en stage de licence professionnelle à la DCNS. J’ai donc commencé tout de suite, en mi-juillet, à travailler. Cela me convenait bien car j’étais à l’âge où l’on a envie d’apprendre. »

Pendant deux ans, il a mis en place des solutions pour des clients très différents. « L’un de mes projets, de la supervision sur un bateau, comportait 800 entrées et sorties automates ! » La supervision permet de contrôler à distance le fonctionnement d’un système grâce à des capteurs et une interface homme-machine. Ainsi, sur ce bateau, le moindre cylindre défectueux enclenchera une alerte qui permettra d’intervenir pour réparer l’éventuelle panne.

Notre ancien étudiant a également géré un projet de changement de PC et de supervision sur un autre navire remarquable, l’Abeille Bourbon. « J’ai aussi travaillé pour des clients industriels, dans l’agroalimentaire par exemple. »

Automaticien : un métier valorisant

« Ce qui est chouette dans ce métier, outre les applications très variées sur lesquelles on peut travailler, c’est de voir le résultat. Quand on voit un système fonctionner parfaitement grâce à un de nos programmes, c’est plutôt gratifiant. »

« J’ai, par exemple, eu un projet sur une embouteilleuse qui est partie chez Lessieur. A chaque fois que je revois ces bouteilles en rayon, je me dis « Tiens, c’est ma machine qui l’a embouteillée. » C’est très valorisant. »

« Un autre aspect sympa de l’automatisme, c’est que derrière nos programmes, il y a toujours une installation physique avec des actionneurs, moteurs, vérins… Nous voyons toujours concrètement le résultat de notre travail.

 

Maxime enseigne aujourd'hui en GEII

De bons souvenirs des études en GEII

Maxime a choisi de faire un DUT en Génie Électrique et Informatique Industrielle pour poursuivre une voie naturelle après son Bac SI (Sciences de l’Ingénieur). « J’aimais l’électricité. J’ai fait quelques Portes Ouvertes et j’ai choisi l’IUT de Brest car j’y avais trouvé les enseignants plus accessibles. »

Ce qui lui a plu durant ses études, c’est la diversité des matières. « Toutes ces matières intéressantes avaient toutes un lien entre elles. En travaillant l’une, on appelle les connaissances d’une autre. »

Pendant son DUT, il a effectué un stage chez Celtis où il a automatisé un pont roulant. Il a ensuite fait une licence professionnelle SARII (Systèmes Automatisés, Réseaux, Informatique Industrielle). « Là, je me suis éclaté ! Nous avions un projet de 150 h à faire et j’ai bien dépassé ce quota ! » Il s’agissait de remplacer sur une machine qui triait des pièces l’automate Schneider par un automate Siemens. Et c’est là, durant son stage à la DCNS, qu’il a rencontré son premier employeur.

Vacataire pour transmettre le métier

Aujourd’hui, Maxime intervient en tant que vacataire auprès des nouveaux étudiants de GEII. « C’est une chance d’être ici. Cela me permet d’être en permanence en veille technologique. Car, dans ce métier, les technologies évoluent rapidement. Il ne faut pas rester sur ce que l’on a vu en tant qu’étudiant. »

Enseigner oblige à une certaine remise en question. « Il faut arriver à transmettre son métier clairement, réussir à faire comprendre sans raconter de bêtises et donner les astuces. » Son expérience lui permet de sensibiliser les étudiants à la réalité du terrain. « Si le client vous demande de faire cela le vendredi à 16h, avec votre manière de procéder, vous en avez pour la nuit. Avec la mienne, en 15 minutes, c’est bon et vous pouvez partir en week-end ! »

Ces quelques heures passées avec les étudiants lui offrent également des échanges précieux avec des collègues enseignants ou professionnels. « Cela m’a parfois débloqué dans mon boulot. Voilà pourquoi j’aime participer à l’IUT aux rencontres avec d’autres professionnels, aux simulations d’entretiens ou aux présentations de projets. Cela permet de prendre du recul sur sa fonction. C’est une grande richesse. »

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