Énergie solidaire : les étudiants du département GEII à la rencontre d’Électriciens sans Frontières
Dans le cadre de la Semaine de l’énergie solidaire, les étudiants du département GEII (Génie Électrique et Informatique Industrielle) ont échangé avec les membres de l’association Électriciens sans Frontières. Une exposition et une conférence pour sensibiliser à un enjeu mondial : l’accès à l’électricité et à l’eau pour tous.
Cette semaine, le hall du bâtiment D accueille une exposition photo signée Électriciens sans Frontières. Les clichés retracent des projets menés aux quatre coins du monde : installations solaires en Afrique, électrification de villages isolés, ou encore accès à l’eau dans des zones rurales.
Pour Pierre Filly, représentant de l’association, l’objectif est clair : « Notre objectif, ici, c’est de faire connaître l’association. Et si cela crée des vocations, tant mieux ! » L’ONG reste parfois méconnue du grand public, malgré des enjeux humains et environnementaux majeurs. À travers ces images, les étudiants découvrent comment l’ingénierie électrique peut devenir un levier de solidarité internationale.
Sensibiliser les étudiants du département GEII
Les étudiants de 1re et 2e année en BUT GEII ont également assisté à une conférence de sensibilisation. Cette rencontre s’inscrit dans la Semaine de l’énergie solidaire, un temps fort pour réfléchir à l’impact des métiers de l’électricité dans le développement durable. « L’ONG n’est pas hyper connue et pourtant ses enjeux sont importants ! » rappelle Pierre Filly.
L’association agit contre les inégalités d’accès à l’eau et à l’électricité, qui touchent encore près de 7 millions de personnes dans le monde. Une réalité qui fait écho aux apprentissages du BUT GEII, où la maîtrise des énergies renouvelables et des réseaux électriques prend une place importante.
Des enseignants de l’IUT engagés sur le terrain
L’engagement envers Électriciens sans Frontières dépasse les murs de l’IUT. En effet, deux enseignants du département GEII font déjà partie de l’association. Hervé Mangel, enseignant-chercheur, contribue à des projets à Madagascar, axés sur l’électrification rurale.
Tandis que Franck Lemiègre, vacataire depui sdes années dans le département, revient d’une mission de deux semaines au Kenya, en tant que responsable de projet photovoltaïque. Son équipe a mis en place un système solaire pour alimenter des containers frigorifiques destinés à la conservation du poisson. « Sur les rives du lac Victoria, les femmes achètent le poisson aux pêcheurs et se retrouvent parfois avec beaucoup d’invendus qu’elles doivent jeter. Ces containers permettront de garder le poisson plus longtemps », explique-t-il. Un exemple concret où l’énergie renouvelable améliore les conditions de vie et l’autonomie économique des populations locales.