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20/05/2022

Retour aux sources en sortie terrain Agronomie

Formations

Bottes au pied, carnet et stylo à la main, c’est sous un soleil radieux que 25 étudiants du parcours Agronomie ont rencontré ce jeudi 19 mai Jean-François et Olivier Glinec à la ferme de Trevarn sur la commune de Saint-Urbain. L’occasion pour les étudiants de discuter du fonctionnement de cette ferme laitière qui pratique l’agriculture « raisonnée ».

Un modèle de l’agriculture raisonnée

Après plusieurs années de production intensive, Jean-François et Olivier Glinec ont décidé d’arrêter les cultures de maïs pour passer toute la surface de la ferme en prairie permanente. Leur troupeau de 70 vaches laitières est maintenant exclusivement nourri à l’herbe et profite d’une période sans traite en hiver. La production de lait, biologique bien entendu, est modeste mais la diminution des coûts leur permet de bien gagner leur vie.

Aujourd’hui, le petit hameau des deux frères prend des airs de paradis. Désireux d’aider les plus jeunes tout en valorisant leur patrimoine, ils ont accueilli une jeune maraîchère qui produit, sur le site, des légumes biologiques. Craig, un américain, y produit également du fromage. Et c’est tout naturellement qu’ils ont accueilli la Brasserie La Mignonne dans une ancienne étable.

Tous les détails de l’exploitation passés au peigne fin

Après une brève présentation de l’exploitation, Jean-François Glinec emmène les étudiants auprès des vaches qui pâturent à côté de la ferme. Là, les questions fusent, parfois même très précises. Jean-François parle de tout, sans tabou, alimentation, aides de l’État, budget, revenus… Les jeunes, sérieux, notent tout sur leur calepin. Pas farouches, les animaux se rapprochent. « Celle-ci s’appelle Lola », nous confie-t-il. Ensuite, les étudiants visitent l’étable et y rencontrent les plus jeunes veaux.

Les étudiants et Lola
Les étudiants du BUT Génie Biologique parcours Agronomie en compagnie de Jean-François Glinec et de Lola.

Après un tour par la salle de traite, tout le monde reprend son véhicule pour retrouver les génisses sous le viaduc de Daoulas. La visite se clôture au sommet de la colline où certains étudiants caressent les animaux avec passion, tandis que d’autres profitent d’une petite pause au soleil.

Une rencontre positive entre éleveurs et étudiants

Sur la coline au-dessus du viaduc de Daoulas
Sur la colline au-dessus du viaduc de Daoulas

« Notre formation est très exigeante, on a pas mal de boulot. Mais nous profitons de chouettes sorties sur le terrain », nous confie une étudiante sur le chemin du retour.

De son côté, Jean-François Glinec reçoit des étudiants de l’IUT depuis plusieurs années maintenant et il apprécie les échanges avec ces jeunes. « Mon objectif, c’est surtout de leur montrer qu’un autre système de production agricole est possible, qu’il est positif et que l’on peut très bien en vivre. » Objectif atteint, c’est sûr !

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