Les étudiants de deuxième année du DUT Génie Biologique option Agronomie et Génie de l’Environnement ont pu échanger avec M. Lambert.
La pollution des océans par les objets plastiques représente un problème croissant pour notre société. On connaît encore mal l’étendue de son impact sur les organismes vivants. Elle est directement liée à l’augmentation exponentielle de la production de plastique depuis les années 50. On estime aujourd’hui les rejets de plastiques vers l’océan entre 4,8 et 12,7 millions de tonnes par an. Parmi ces déchets, les plastiques de moins de 5 mm font l’objet d’un nombre croissant d’études scientifiques, notamment en raison de leur capacité potentielle à entrer dans notre chaîne alimentaire et à impacter la faune et la flore marine.
Le scientifique a exposé les causes et les conséquences de la pollution des fonds marins par les microplastiques avant d’aborder une problématique plus générale de vulgarisation scientifique. Selon lui, les principaux médias sont à la recherche d’infos « sensationnelles », pour faire le « buzz » et communiquent trop peu souvent l’enjeu environnemental de réduction des déchets auprès du grand public.
M. Lambert a aussi évoqué son parcours professionnel et sa place dans l'unité dans laquelle il effectue ses recherches. Il a détaillé sa méthode de travail et a prodigué de nombreux conseils aux étudiants qui souhaitent se lancer dans des carrières liées à la gestion de l’environnement. Un point de vue intéressant pour certains étudiants qui se destinent à la recherche. Il a montré comment produire des résultats fiables avec des moyens financiers restreints, comment maximiser l’impact et la communication autour d’un sujet de recherche.
Les étudiants ont pu poser toutes leurs questions à l’issue de la conférence. Le message diffusé par ce scientifique n’a fait que renforcer leur intérêt pour les métiers de gestion et de protection de l’environnement. Une conférence qui interpelle sur notre utilisation au quotidien des matières plastiques, en particulier des emballages, et sur la nécessité de faire évoluer nos habitudes.
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